Start-up : De « l’ATTIEK-IVOIRE » fabriqué au Burkina Faso

Même si, fabriquer de l’attiéké n’est plus une idée innovante, l’ancien étudiant en sociologie, Blaise GANGO, a le mérite d’avoir vite compris que l’entrepreneuriat est l’alternative au chômage de la jeunesse.

En mars 2022, il crée son entreprise « Success Team Sarl ».

Quelques mois après, il lance son premier produit ‘’ATTIEK-IVOIRE’’

Son unité de production se trouve à Petit Ouaga, un quartier populaire de Ouagadougou situé entre Kamboissin et Tanghin derrière l’école de Gourma.

Pourquoi le nom « attiék-Ivoire » alors que c’est fabriqué au Burkina ?

Selon Blaise GANGO, quand on parle de attiéké, la référence, c’est la Côte d’Ivoire.

Et lui, ayant passé de longues années dans ce pays voisin, est habitué à manger de attiéké de qualité.

Une fois, rentré dans son pays le Burkina, en 2012,  «  j’ai constaté que le attiéké qui se vend ici pour la plupart, n’est pas de qualité comme ce qu’il mangeait en Côte d’Ivoire » explique-t-il.

Dès lors, «  l’idée lui est venue de se lancer dans cette activité ».

Les premières difficultés rencontrées à l’université l’ont convaincu que sa place était ailleurs que dans le temple du savoir.

Mais comment faire ? S’est-il demandé. Parce que : «  je n’ai pas une économie pour me lancer dans l’entrepreneuriat. » a-t-il répondu.

Il se résout alors à chercher du travail.

Ainsi : «  Je suis retourné en Côte d’Ivoire pour faire le marketing de réseautage, après j’ai été commercial à wave et par finir j’ai été agent de sécurité privée communément appelé vigile. »

Gérant de ‘’Success Team Sarl’’

Lentement mais sûrement, le jeune Blaise GANGO qui dit être passionné de l’entrepreneuriat mettait de l’argent de côté ( épargnait)

Le 31 mars 2022, il crée son entreprise Success Team Sarl

Avec trois autres jeunes, ils décident de mettre sur le marché « ATTIEK-IVOIRE »

C’est le début de l’aventure et voilà deux mois que cela dure.

Des difficultés, Blaise GANGO et son équipe en rencontrent.

Le gérant de Success Team Sarl évoque le manque de ressources financières.

Il évoque aussi la qualité de la pâte qu’il achète de la Côte d’Ivoire et qui sert de matière première à la fabrication de l’attiéké.

«  Aujourd’hui, nous fabriquons le attiéké trois fois par semaine et le vendons sur commande »

Mais il garde espoir et soutient que l’avenir est dans l’entrepreneuriat.

Il demande alors à l’État de s’impliquer davantage dans l’entrepreneuriat pour soutenir les jeunes.

Aminata Zono.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *