Salon des jeunes entrepreneurs en Tunisie: « un important moyen de recherche de partenaires…», selon Ali TONANE, DG de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’autonomisation des jeunes

Deux Burkinabè prennent part au salon d’exposition des jeunes entrepreneurs qui se tient en Djerba en Tunisie du 14 au 20 novembre 2022.

L’un d’eux, Ali TONANE, coordonnateur du programme de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et directeur général de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’autonomisation des jeunes, a accepté, dans cet entretien réalisé en ligne, de nous expliquer les enjeux de ce salon.

Owonews : Depuis le 12 novembre, vous êtes à Djerba en Tunisie où vous participez au salon d’exposition des jeunes entrepreneurs du PPEJ /CONFEJES, quels en sont les objectifs ?

Ali TONANE : Effectivement depuis le 12 novembre, nous sommes à Djerba en Tunisie dans le cadre du 18ème Sommet de la francophonie qui se tient du 13 au 22 novembre 2022.

En marge du sommet, la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), organise le Salon des Jeunes Entrepreneurs.

Ce salon regroupe 14 jeunes entrepreneurs venus du  Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Sénégal, de l’Île Maurice, du Tchad, du Togo et de la Tunisie.

Le Burkina Faso est représenté par M. Ali TONANE, Coordonnateur du Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (PPEJ) et directeur général de la Promotion de l’Entrepreneuriat et de l’Autonomisation des Jeunes (DGPEAJ) au Ministère des Sports de la Jeunesse et de l’Emploi.

 Il est accompagné par Madame GUIGMA Reine Inès, jeune entrepreneure de Manga avec son entreprise DAANFANI Fashion .

Mme GUIGMA Reine Inès, promotrice de DAANFANI Fashion
 .

Le salon d’exposition des jeunes entrepreneurs est une occasion de mutualisation et d’échanges de bonnes pratiques, de développement, de l’esprit et de la culture d’entreprise auprès des jeunes de l’espace francophone.

C’est un important moyen de recherche de partenaires, un espace de dialogue et de rencontre entre les jeunes entrepreneurs et les partenaires du développement.

Qu’est-ce que le Burkina Faso attend de ce salon ?

Ces journées d’exposition doivent inspirer les décideurs politiques à instruire les États membres de la CONFEJES à mieux prendre en compte l’entrepreneuriat des jeunes, qui constitue aujourd’hui une pertinente alternative de lutte contre le chômage des jeunes.

Expliquez-nous comment se déroule ce salon ? Y-a-t-il des panels ?

Le salon se déroule sous forme d’exposition des produits des jeunes entrepreneurs dans les stands, chaque jeune a son stand qu’il ou elle expose ses produits.

Chaque exposant est l’invité des médiats internationaux pour parler de son entreprise et de ses produits.

Il y aussi des partenaires, des investisseurs qui visitent les stands des jeunes s’ils sont intéressés par des produits.

Ils t’approchent pour une future collaboration.

Des panels sont organisés par l’équipe de la Francophonie d’où les jeunes entrepreneurs vendent leurs produits à travers les médias.

Une vue des participants au salon ….

Quel accueil les visiteurs réservent-ils aux produits exposés par le Burkina Faso ?

Les visiteurs sont intéressés par les produits du Burkina Faso, ils achètent, échangent les contacts avec la promotrice.

La promotion se passe très bien.

Quel impact ce salon peut-il avoir sur l’entrepreneuriat au Burkina Faso ?

Ce salon aura un impact très positif pour le Burkina Faso, dans la mesure qu’il permettra de valoriser le faso daanfani, pagne traditionnel dans un pays comme la Tunisie, permet de faire des échanges d’expériences, de nouer de partenariats avec les acheteurs étrangers.

Qu’avez-vous envie de dire et qui n’a pas été abordé dans cet entretien ?

Je vais remercier très sincèrement les nouvelles autorités du pays qui m’ont permis de participer à ce salon avec une jeune dame entrepreneure ; cela prouve que nos autorités ont pris la question de l’entrepreneuriat des jeunes comme une préoccupation majeure pour l’insertion socio-économique des jeunes.

J’invite les jeunes Burkinabè à se lancer dans l’entrepreneuriat, car l’entrepreneuriat permet aux jeunes de créer et de gérer leurs propres projets d’entreprise.

Le niveau de la culture entrepreneuriale des jeunes a connu une nette amélioration au Burkina Faso de 2019 à nos jours, avec la création de la Direction Générale de la Promotion de l’Entrepreneuriat et de l’Autonomisation des Jeunes (DGPEAJ).

Mais nous déplorons la suppression de cette Direction Générale par le régime DAMIBA.

Je ne saurais finir cet entretien sans aborder la question sécuritaire au Burkina Faso et je souhaite vivement que la paix revienne dans notre pays.

Entretien en ligne réalisé par Aminata Zono

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *